
Dehors ni pluie, ni vent, certains diraient qu’il fait beau.
Dehors la lumière d’août perce le plafond gris du ciel, jusqu’à blanchir la mer.
Dehors la mer est calme mais on sent la force dessous qui pourrait nous surprendre, il faut toujours se méfier de la mer, de ses paillettes en surface.
Dehors le soleil indécis tente l’esquive en disque blanc comme lune.
Dehors la menace d’un orage d’été, le vent se lève, il pleut.
Dehors la mer ample prépare une bataille d’un vert éblouissant, elle finira bien par emporter la dune comme elle a — dans ce cauchemar que t’ai raconté — englouti la petite maison que je rêvais d’acheter parce que j’y ai grandi.