on dénouait des choses

Une échappée de rien du tout, faire un détour par le jardin des Récollets avant d’aller chez Schmid, l’inédit de cette course, le soleil, c’était comme mordre la lumière. Mon cousin me confirme que les photos publiées la semaine dernière ont bien été prises à Corbera, ça me réjouit.

Elle est arrivée très tôt, elle a été surprise qu’il fasse encore nuit. On a bu un thé, on a parlé comme nous ne l’avions pas fait depuis longtemps, on dénouait des choses. Je suis partie à la gravure presque à regret, mais c’était le dernier cours de l’année, immanquable.

le piano miniature fabriqué par Nina

Après avoir participé l’an dernier à un challenge Instagram (dans le cadre de mon activité professionnelle). les organisatrices me demandent si je veux bien faire partie du jury cette année, cela implique de produire une nouvelle miniature, sur le thème film culte. J’ai dis oui sans hésiter. J’ai d’abord pensé à Jeanne Dielman, ce serait faire un trop grand écart avec l’image de ma petite entreprise. J’ai une autre idée, plus consensuelle, mais il y est question de féminisme et d’écriture.

Ma stratégie (l’autruche) fonctionnait assez bien. Mais ils sont tellement abjects que leurs paroles finissent toujours par me revenir, honte, dégoût.

Le film raté de Noémie Lvovsky, mais retrouvé dans les gestes, pas que, de Rebecca Marder quelque chose de Milène. Je lui écris, elle me répond qu’elle était au conservatoire du 13ème avec elle, dans le cours des petits quand elle était chez les grands, je ne les relie donc pas tout à fait par hasard.

Le soleil bas, la lumière indécise et le fantôme de la place de la République. Solstice enfin.

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caroline diaz

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