
les arc en ciels d’après la pluie qu’on découvre enfant sur le bitume humide, leurs traînes non solubles dans l’eau, échappées des voitures, le parfum de route mouillée, l’air doux, il me suffisait de fermer les yeux, posée à la bordure échevelée de la tâche iridescente pour ouvrir un monde flottant, un monde où me perdre, j’ai cru qu’ils avaient disparu, ignorante du pourquoi optique des spectres, j’ai pensé que la nature des carburants avaient changé, j’ai cru qu’il ne pleuvait plus ou que je marchais trop vite pour les voir, j’ai failli oublier leur existence
non mais jamais ne cessera la pluie tu sais
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j’ai douté, mais pas longtemps….
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