virus

Le soir j’avais trouvé le ciel splendide, des nuages gorgés de lumière rose et sucrée, puis un bleu mat avant l’obscur, ça m’a traversé l’esprit, cette nuit peut-être que je dormirais mieux, du sommeil du juste. Mais c’était oublier la touffeur sous les draps, la peau à cran, la nuit agitée et son cortège de rêves du petit matin. Le jour enfin, un silence nouveau, je marche sur un sol jonché de mystères, je marche square de Verdun, au sol des formes oblongues que je ne comprends pas, des formes couvertes de plumes, au sol des cadavres de chouettes, autour des moineaux morts, des becs et des yeux, au sol des des pâtes brisées, des oiseaux cloués au sol, je marche sur un sol jonché d’oiseaux morts et le chagrin me réveille.

Publié par

caroline diaz

https://lesheurescreuses.net/

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