
dans le temps de l’enfance m’y suis inventée princesse déracinée, orpheline de bac à sable, j’ai creusé à pleines mains des maisons humides, les questions enfouies dessous, des verroteries roulées en trésors, aucune menace sous les ciels de nuages extravagants poursuivis en exil, ni même sous les cris des mouettes en piqué, l’oyat ancien courbé sous vent de terre, la pluie qui bouillonne la mer, ma grève sauvage sous les feux du couchant, nulle fin du monde, une frontière fragile qu’une vague en rêve enseveli.
« j’ai creusé à pleines mains des maisons humides » le lisant, le disant retrouver sensation (mais moi comme j’étais outrecuidante c’étaient des châteaux)
J’aimeJ’aime
c’est pourtant bien des châteaux que j’aurais du construire, puisque princesse 😉
J’aimeJ’aime