épiphanie #1

             

Accélérer, ralentir.
La ville disparaît entièrement sous une brume pluvieuse.
L’événement est survenu et ne se reproduira sans doute pas.

                 

                 

                 

tercet composé de manière combinatoire par Pierre Ménard sur le compte twitter de Sandor Krasna

Publié par

caroline diaz

https://lesheurescreuses.net/

Une réflexion sur “épiphanie #1”

  1. Le pouls des avenues
    marque les heures de pointe,
    accélère, ralentit,s’arrête même
    quand le coeur s’essoufle.
    Le coeur de la ville
    est pris dans un confinement,
    comme une toile d’araignée.
    Aucun son ne s’extrait,
    car la ville disparaît
    entièrement sous la brume,
    efface les tours de béton,
    éteint les enseignes,
    et toutes les lumières
    sous un voile épais.
    Si cette césure se prolonge,
    c’est peut-être que la ville
    n’a jamais existé,
    et qu’à la place,
    l’arborescence des mousses,
    du lierre, des herbes et des forêts,
    reconquiert le terrain.
    Un terrain perdu,
    qui nous est inconnu…

    RC

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