ciment

Flanquée entre collines, franchi le ruban rayé rouge et blanc limite du chantier qui blanchit le ciment, ville linceul édifiée sur les ruines du tremblement de terre, secousses sous labyrinthe de ciment blanc, frôler en dansant les bâtiments aveugles de la mémoire, ville tronquée, ville silence sous le bruit du moteur du drone filmant en survol le plan qui ondoie à pile un mètre soixante du sol, on peut crier dans les rues de la ville fantôme, personne n’entend, le ciment avale le son, pourtant des voix en écho dans les collines.

Publié par

caroline diaz

https://lesheurescreuses.net/

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